L’écrivain milanais retrouve ses territoires de prédilection, la montagne de haute altitude et ceux qui l’habitent, humains et animaux. Fausto la quarantaine, décide comme le narrateur des « Huit montagnes » de quitter Milan dans l’espoir de recommencer une nouvelle vie sur les versants qu’il découvrit enfant avec son père, les villages d’altitude et les sommets dépassant les 3000. Il devient saisonnier dans un restaurant à Fontana Fredda, petite station de ski condamnée à court terme par le faible niveau d’enneigement. Ce point de départ narratif devient le centre du récit où se croisent différents personnages qui nous parlent, en de courts chapitres, de la vie dans ces lieux demeurés très ruraux et très sauvages mais dans lesquels converge aussi tout un tourisme international amoureux d’alpinisme et de sommets. Une réflexion sur les paysages, le goût de l’aventure, les choix qui donnent un nouveau sens à l’existence. Des sujets chers à cet auteur d’une singulière sensibilité qui décrit la vie dans ces montagnes que l’on soit, éleveur, bûcheron, guide de haute montagne ou saisonnier dans un refuge d’altitude.