« Jours nocturnes » Myriam Anissimov – éd Seuil
Avant de devenir la biographe de Primo Levi, Romain Gary et Vassili Grossman, Myriam Anissimov fut tour à tour photographe, actrice, fripière au puces... loin des espérances maternelles qui aurait souhaité qu'elle fut médecin ou avocat. L'auteur raconte ces parcours sinueux et incertains.
Elle raconte aussi la relation mortifère avec sa mère « ma mère m'a aimée en me haïssant, je l'ai haïe en l'aimant » mais ce roman ne se focalise pas sur ce personnage central, il évoque les amis, les amants, les rencontres P. Modiano, L. Cohen et tant d'autres, dans un tableau, à multiples entrées, émouvant et drôle.