"Love me tender" Constance Debré - éd Flammarion

« Constance Debré raconte comment elle a perdu la garde de son fils, et comment cette expérience a suscité en elle une révolution et un dépouillement intérieurs la poussant à interroger l'amour sous toutes ses formes ». Elle largue tout, mari, enfant, travail, famille, appartement. « Finito, vous ne pouvez pas savoir comme c’est bon. » Dans son nouveau roman, Love me tender, Constance Debré, 47 ans, s’avance seule, « le dos et les épaules musclés, les cheveux courts, bruns un peu gris devant, le détail d’un Caravage tatoué sur le bras gauche, et Fils de Pute, calligraphie soignée, sur le ventre ». C'est une écriture nerveuse, violente aussi, quelque chose de très rare en littérature. Elle pose les questions que l'on ose rarement formuler, pourquoi l'amour filial entre une mère et son fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi ne pourrait-on pas cesser de s’aimer. Pourquoi ne pourrait-on pas rompre ? Amour tellement empêché dans son cas par un ex-mari qui a décidé de l'effacer complètement de la vie de son fils car il ne supporte pas ses nouveaux choix amoureux. Un parcours aride, révoltant qui passe par les tribunaux, les visites encadrées ou les multiples refus de visite. Un acharnement tellement fort contre elle, qu'elle décide un jour de rendre les armes. Un récit poignant au bord des larmes et en pleine colère.

Prochainement

 

Jeudi 25 avril 

 leconvoi

Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse

Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse.Treize ans après, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi. Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes. Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, "Le convoi" offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.

Lieu : 19h, Bibliothèque Benoîte Groult. Réservation conseillée

 

Lire la suite...

Connexion