"Il était une bergère" Yves Deloison & Stéphanie Maubé - éd du Rourgue

Peut-on vivre d’un élevage à taille humaine ? Que nous dit le métier d’éleveur de notre relation au monde animal ? Quel est l’impact des modes d’attribution des subventions et de la politique des quotas ? Comment résister à l’industrialisation de l’agriculture ? Alors que la pratique même de l’élevage est aujourd’hui contestée, Stéphanie Maubé, éleveuse militante qui défend une agriculture à hauteur d’homme pour une alimentation de qualité, apporte sa contribution au débat. Son histoire est hors du commun. Parisienne née sur l’île de la Cité, elle menait carrière dans l’audiovisuel et le graphisme jusqu’à sa rencontre avec un éleveur de moutons dans le Cotentin. Une révolution ! À trente ans, elle décide d’une reconversion radicale. Aujourd’hui, elle produit des agneaux de grande qualité, valorisés dans la filière haut de gamme d’une poignée de restaurateurs et de bouchers. Mais rien n’est facile pour cette néopaysanne. Pour équilibrer financièrement son exploitation, il lui faudrait trois cents brebis. Elle en a cent. Elle compense par des activités annexes : production de plantes aromatiques et création d’une marque collective pour valoriser la laine normande. Journaliste et écrivain, Yves Deloison l’a suivie dans son travail quotidien, dans ses questionnements, dans ses échanges avec d’autres agriculteurs et des personnalités telles que Jocelyne Porcher, spécialiste de la relation de travail avec les animaux, ou Stéphane Travert, ancien ministre de l’Agriculture et député de la Manche. Il fait émerger la parole iconoclaste d’une bergère se battant contre vents et marées pour l’avenir d’un métier qui reste en accord avec ses valeurs.

Prochainement

 

Jeudi 25 avril 

 leconvoi

Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse

Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse.Treize ans après, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi. Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes. Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, "Le convoi" offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.

Lieu : 19h, Bibliothèque Benoîte Groult. Réservation conseillée

 

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