Alors que le XIXe siècle a fait l'objet ces dernières années de nombreuses publications, il n'existait aucune tentative récente de proposer une lecture renouvelée du XXe siècle. S'interrogeant d'abord sur ses temporalités, l'ouvrage s'ouvre sur un tableau des trois grandes phases ayant scandé le siècle et se poursuit par une analyse de ses moments charnières (1917, 1945, 1968, etc.). Le siècle est ensuite envisagé au prisme de ses spatialités au travers d'essais envisageant l'empreinte spécifique qu'il a laissé dans chaque grande région d'un monde qu'il a élargi aux horizons extra-atmosphériques. Une attention particulière est accordée aux lieux qui ont cristallisé certaines des dynamiques les plus saillantes du siècle (Jérusalem, Auschwitz-Birkenau, l'Amazonie, etc.). Enfin, le siècle est abordé sous l'angle des principaux enjeux auxquels ses contemporains ont été confronté, du déchainement de la violence à la dégradation de l'environnement en passant par les mutations de la démographie, de l'économie, de la culture ou encore des religions.
Le retour de la guerre" : La nouvelle invasion russe de l'Ukraine en février 2022 a remis les cartes à la une de l'information. Elles nous rappellent la position centrale de l'Ukraine, carrefour entre deux mondes, celui de l'Union européenne et celui de Vladimir Poutine : nous voici entraînés dans une guerre de territoires et de valeurs. De la pandémie de Covid-19 au retour de la guerre au coeur de l'Europe, nous mesurons comme jamais nos interdépendances : climat, santé, énergies, alimentation, défense... Dans les années 2020, nul ne peut ignorer le reste du monde. La géopolitique est l'affaire de tous. Dans un format entièrement renouvelé, mêlant cartes, infographies et photographies, regards universitaires et journalistiques, le Dessous des cartes décrypte les grandes évolutions de notre époque. Il vous emmène, continent par continent, dans 28 destinations qui racontent les bouleversements géopolitiques en cours.
Une histoire comparée des cycles de la vie intellectuelle dans huit civilisations. Après avoir posé en introduction les principes épistémologiques et la méthode qui président à ce travail historique, l'ouvrage se compose de huit chapitres, chacun retraçant l'histoire de la vie intellectuelle (avec une insistance particulière sur la philosophie) d'une civilisation : la Grèce, Rome, l'Islam, l'Europe, la Russie, l'Inde, la Chine et le Japon. Chaque chapitre se décompose entre trois parties - période préclassique, période classique et période postclassique - qui se retrouvent invariablement dans les aires culturelles considérées. L'histoire intellectuelle est donc cyclique (la Chine et l'Inde connaissent même plusieurs cycles). Ces cycles correspondent à des ramifications et à des inflexions majeures dans la vie intellectuelle - singulièrement la rupture entre une recherche de type philosophique et une autre de type scientifique. La conclusion fait le bilan comparatif et propose quelques explications des récurrences observées.
Que trouve-t-on dans ces pages ? Un mélange varié et coloré, un bric-à-brac, un pêle-mêle. Toutes sortes d’informations, de faits historiques et de choses étonnantes, fascinantes ou amusantes sur le monde du livre. On voyage à travers le vaste continent de l’imprimé, en toute liberté et sans autre but que de glaner quelques bribes de savoir et d’émerveillement. On flâne sans s’appesantir au coeur de ces miscellanées, et l’on découvre des bibliothèques perdues ou légendaires, sur le Titanic ou dans la Rome ancienne, les bibliothèques personnelles du général de Gaulle, de Jean-Luc Godard ou Karl Lagerfeld, les sulfureux « Enfers » des livres interdits, les boîtes vertes des bouquinistes de Paris, le « quartier latin » de Tokyo ; on apprend ce qu’est le format in-octavo, la norme ISO 216 ou l’indice Dewey ; on voit le plus petit livre du monde et le plus grand, le portrait du Bibliothécaire d’Arcimboldo et les livres jaunes de Van Gogh ; on entend parler d’autodafés, de censures, de grimoires, de coquilles et de manuscrits mystérieux. Ludique, désordonné, parfois futile, ce condensé de culture livresque n’en est pas moins foisonnant et instructif ; il surprendra les lecteurs les plus érudits et trouvera naturellement sa place dans toutes les bonnes bibliothèques.
Dans ce recueil d’essais, articles et autres discours écrits sur une période de dix-sept ans, Salman Rushdie se fait historien, conteur, ami et critique de ses auteurs favoris, mais aussi guide pour écrivain en herbe. Ainsi navigue-t-il entre origine des contes et de la littérature, cours magistral d’écriture, anecdotes sur l’évolution d’une œuvre à travers les âges ou sur les liens entre tel et tel auteur, et analyse de ses propres romans. *Langages de vérité* jette une lueur sur “l’atelier poétique” de l’auteur, sublime caverne d’Ali-Baba. Réunis pour la première fois, ces textes entonnent un puissant hymne à la création et à la liberté de créer, dans un monde où la liberté d’être soi-même (quoi que cela recouvre) est de plus en plus menacée.
Dans tous les pays du monde, à toutes les époques, des femmes ont été tuées parce qu'elles étaient des femmes.
L'historienne Christelle Taraud réunit dans ce livre les meilleures spécialistes mondiales de la question, des œuvres d'artistes et d'écrivaines, des témoignages et des archives... pour comprendre le continuum de violences qui s'exerce contre les femmes depuis la préhistoire.
Un ouvrage essentiel et inédit, autant scientifique que politique.
Avec les contributions de Gita Aravamudan, Claudine Cohen, Silvia Federici, Rosa-Linda Fregoso, Elisa von Joeden-Forgey, Dalenda Larguèche, Patrizia
Mers, fleuves, îles, déserts, montagnes, villes... D'avril à novembre 2021, l'astronaute Thomas Pesquet a photographié depuis la Station spatiale internationale notre planète sous toutes ses facettes. Des clichés spectaculaires et fascinants de la mission Alpha, pour la première fois réunis dans un livre, qui nous font prendre conscience de la fragilité de la Terre et de l'absolue nécessité de la protéger.Un vibrant hommage aux merveilles de la nature. Un plaidoyer magistral pour une prise de conscience collective face aux bouleversements climatiques.Envoyé pour la deuxième fois en mission par l'Agence spatiale européenne (ESA), Thomas Pesquet aura passé 200 jours dans l'espace, au cours desquels il a effectué 4 sorties dans le vide du cosmos et pris part à plus de 200 expériences scientifiques, dont certaines préparent les futures missions vers la Lune et Mars. Il fut à cette occasion le premier commandant français de la Station spatiale internationale.Les droits d'auteur de cet ouvrage sont reversés aux Restos du Coeur.
Nous avons mangé la terre : l'événement anthropocène : De l’espace notre Terre est blanc et bleu. Des continents et des mers. En bas… un paradis. La douceur de l’air, l’odeur de l’iode et la fraîcheur de l’eau. Là, entre zéro et quinze kilomètres au-dessus du niveau de la mer, tout autour du globe, il y a ces 1 400 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Le CO2 que nous avons émis depuis le début de l’industrialisation. Des milliards de tonnes prisonnières de la basse atmosphère.
Au cours d’une conversation très libre, Alessandro Pignocchi, auteur de BD écologiste, invite Philippe Descola, professeur au Collège de France, à refaire le monde. Si l’on veut enrayer la catastrophe écologique en cours, il va falloir, nous dit-on, changer de fond en comble nos relations à la nature, aux milieux de vie ou encore aux vivants non-humains. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Dans quels projets de société cette nécessaire transformation peut-elle s’inscrire ? Et quels sont les leviers d’action pour la faire advenir ?
En puisant son inspiration dans les données anthropologiques, les luttes territoriales et les combats autochtones, ce livre esquisse la perspective d’une société hybride qui verrait s’articuler des structures étatiques et des territoires autonomes dans un foisonnement hétérogène de modes d’organisation sociale, de manières d’habiter et de cohabiter. Des planches de BD, en contrepoint de ce dialogue vif, nous tendent un miroir drôlissime de notre société malade en convoquant un anthropologue jivaro, des mésanges punks ou des hommes politiques nomades et anthropophages en quête de métamorphoses.
Les « lointains » ordonnent l’espace, dessinent un « au-delà », suggérant le connu et l’inconnu, l’accessible, l’inaccessible. Les questions s’y multiplient : attirance ou crainte, intérêt ou désintérêt, mais aussi interrogation sur l’ailleurs, ses profils, ses surprises, ses mystères, mobilisant l’imaginaire comme le savoir. Mille curiosités s’engendrent. Mille certitudes se disent : les lieux, les êtres, les formes, les situations, la manière de les penser, celle de les considérer une fois rencontrés. L’univers s’amplifie ainsi avec le temps, révise ses limites, invente des lieux, déplace ses ténèbres, crée du conflit, jusqu’à se jouer des distances et de leurs objets, au point d’explorer, au-delà des terres, les gouffres des mers ou l’infini du ciel, au point, plus encore, de découvrir, a contrario, d’incomparables abîmes au sein même de la proximité. Microscopes et lunettes astronomiques en sont les symboles en miroir. Éloignement et rapprochement s’inversent. Comme s’inverse aujourd’hui l’image d’un Occident, longtemps inventeur de lointains, longtemps pourvoyeur de migrants, devenu, après nombre de mutations culturelles, un lieu où se rêvent des arrivées enchantées. Le défi devient alors majeur où les lointains s’inversent, viennent frapper aux portes des anciens dominants, où les terres « éloignées », dégradées par les activités humaines, viennent menacer ceux qui prétendaient les maîtriser.
L’histoire des lointains proposée ici ambitionne ainsi de revisiter l’histoire elle-même, jusqu’à en faire un projet « total ». Loin de se limiter à celle des découvertes, elle montre comment, en déclinant les rêves d’ailleurs, elle décline aussi, à sa manière, une histoire de l’humanité.
L'Atlas historique de la planète Terre et de son usage par les humains
La Terre, planète modeste tournant autour d'une étoile, présente une particularité extraordinaire, unique en l'état de nos connaissances : elle abrite la vie. Parmi le foisonnement du vivant, les humains ont pu
dominer les autres espèces et transformer la Terre au point de mettre en péril leur propre avenir.
Avec le concours des rédactions de L'Histoire et de Sciences et Avenir / La Recherche, Christian Grataloup a réuni plus de trente scientifiques
(archéologues, astrophysiciens, biologistes, climatologues, historiens, planétologues...) afin de réaliser le premier atlas racontant à la fois l'histoire de notre planète Terre et celle de l'aventure humaine. 300 cartes et infographies à la pointe de la recherche et accessibles à tous.