Interview de Baptiste, jeune lecteur de 7 ans

Baptiste est un petit garçon de 7 ans en classe de CP. En ce moment, il est en vacances et confiné dans son appartement comme tous les Français. Baptiste aime beaucoup les livres et tout particulièrement les onze albums consacrés aux aventures fantastiques de Sacré-Cœur. Cette série imaginée par Laurent Audouin et Amélie Sarn, fait voyager les petits lecteurs dans tous les quartiers de Paris et raconte des histoires de fantômes, de loups-garous et de mort-vivants. Des histoires qui font peur ? « Non pas du tout », réagit Baptiste qui répond à quelques questions sur ses livres préférés.

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Depuis que nous sommes confinés, tu demandes tous les jours à ton papy de te lire par whatsapp les livres de Sacré-Cœur. Pourquoi ?

Baptiste : J’aime bien les aventures qui sont racontées et les personnages qui reviennent dans toutes les histoires et qui remplissent toutes les missions.

Quels sont tes personnages préférés ?

Baptiste : Ceux que je préfère sont les personnages principaux, Sacré-Cœur, un garçon de 11 ans, Abigail, la petite fantôme, et Mimi, la petite chauve souris.

Quel est la particularité de Sacré-Cœur et sais-tu pourquoi il se nomme ainsi ?

Baptiste : Sacré-Cœur a une cicatrice sur sa tête qui vient de sa première expédition et il porte toujours une casquette qui sert à cacher Mimi et il est toujours habillé pareil. Il s’appelle Sacré-Cœur parce que ses parents adorent tellement cet endroit qu’ils l’ont appelé ainsi.

Avec ton papy, vous avez lu les onze livres de cette série. Quelle est l’histoire que tu aimes le plus ?

Baptiste : Je les aime toutes. Par exemple, celle avec le yéti. Il a été ramené en cage à Paris par un chasseur fou et peureux, Eugène Billotin. Colette Saint Sauveur, qui défend les animaux, a ouvert sa cage. Le yéti s’est enfui en l’entrainant. Pour qu’il n’ait plus peur, elle lui a chatouillé le pouce. Colette Saint Sauveur disait que le yéti était gentil, qu’il aimait jouer avec les enfants et qu’il ne fallait pas l’embêter. Mais le yéti était stressé et il a cassé le bras articulé de la machine construite par Sacré-Cœur pour l’attraper. Sacré-Cœur a réussi à réparer sa machine et à lui envoyer des gâteaux de tante Finelouche pour le rassurer. Il l’a entrainé ainsi jusque dans la cage remplie de gâteaux que le yéti a mangé jusqu’à la dernière miette.

Comment se termine cette histoire ?

Baptiste : Le yéti est ramené chez lui et sa vie paisible peut recommencer. Il y a une autre histoire que j’aime bien, celle du vampire qui a commencé à sucer le sang de Melle Mulot. Abigail, la petite fantôme, est entrée dans son appartement et a vu les deux petits trous rouges sur son cou. Elle a dit à Sacré-Cœur qu’il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Il fallait donc agir vite.

Sais-tu dans quelle ville se situent toutes ces histoires et as-tu visité les endroits décrits ?

Baptiste : Tous les personnages habitent 28, rue du Chemin Vert à Paris. Je me demande si cet immeuble existe vraiment. Dans les livres, on voit la Tour Eiffel, l’Arc de triomphe, l’Opéra, les catacombes, les Galeries Lafayette. Je connais juste la Tour Eiffel et les galeries Lafayette, parce que mon papa y travaille et que j’y suis allé une fois avec mes parents et ma sœur Manon.

 Les aventures de Sacré-Cœur sont des histoires avec beaucoup de dessins. Que penses-tu des dessins ? Font-ils peur ?

Baptiste : Non, pas du tout. Les dessins ne font pas peur. Je les trouve très bien dessinés. C’est l’ensemble qui me plait. Papy me lit ces livres avec Whatsapp et je regarde les dessins. Whatsapp, ça ne change rien. Tout me plait.

Baptiste - Martine et Patrick D.

Prochainement

 

Jeudi 25 avril 

 leconvoi

Rencontre avec Beata Umubyeyi Mairesse

Le 18 juin 1994, quelques semaines avant la fin du génocide des Tutsi au Rwanda, Beata Umubyeyi Mairesse, alors adolescente, a eu la vie sauve grâce à un convoi humanitaire suisse.Treize ans après, elle entre en contact avec l'équipe de la BBC qui a filmé et photographié ce convoi. Commence alors une enquête acharnée (entre le Rwanda, le Royaume-Uni, la Suisse, la France, l'Italie et l'Afrique du Sud) pour recomposer les événements auprès des témoins encore vivants : rescapés, humanitaires, journalistes. Nourri de réflexions sur l'acte de témoigner et la valeur des traces, "Le convoi" offre une contribution essentielle à la réappropriation et à la transmission de cette mémoire collective.

Lieu : 19h, Bibliothèque Benoîte Groult. Réservation conseillée

 

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